cyclibre

cyclibre

Ski ski ski

Le Combis géorgien est garé sur le parking et n’attend plus que nous. Démarrage à l'ancienne. Un coup de manivelle pour lubrifier, quelque coups de démarreurs et le moteur gronde enfin.

 

L'espace semble infini après les mois passés cloîtrés dans Bishkek . Les montagnes sont proches et tout est blanc. Quelques chevaux broutent ce qui dépasse de la neige.

 

Des voitures garées. Les familles se sont donné rendez-vous. Elles profitent d'une petite pente au bord de la route pour faire de la luge. Les enfants dévalent la colline sur des chambres à air de camion.


Nous arrivons à la station. Trois pistes, deux tires fesses et un télésiège.


Pas mal de gens dévalent les pistes à toute allure, et beaucoup de débutants chutent un peu partout. Un gars est plein de sang...

 

Au bas des pistes sont disposées des tables et des bancs pour les paresseux qui préfèrent boire et manger plutôt que skier... 

Les Kirghizes adorent pique-niquer et sont de vrais experts en la matière! Ils amènent de grandes nappes, des gobelets, des assiettes, des paniers d'osier remplis de victuailles: du pain, de la viande, du fromage, et une quantité de petits plats. Et aussi du koumous, de la limonade et bien sûr de la vodka. 


La station est à flanc de montagne et domine l'immense plaine. Grandiose!


La journée se termine, nous remontons dans le van et reprenons la voie neigeuse et glissante.

 

Dans un prés, au bord de la route, une foule de gens regardent des cavaliers jouer une partie de Kok Boru, le sport national kirghize. 

Les hommes se battent pour attraper une chèvre morte coupée, cousue et transformée en un ballon géant et poilu.

Nous ne comprenons pas trop les règles du jeu, y a-t-il  des équipes ? Où doivent ils amener la bête ?  Vont ils  la manger après ?

 

 

Le chien hurlent entre les chevaux et court dans tout les sens. 

Les cavaliers sont agglutinés  les uns sur les autres, Ils crient , cravachent leurs montures, essaient de s'emparer de la chèvre. 

Un joueur l'empoigne, part au galop, tente de l'amener quelque part, la lâche, un autre se précipite la reprend, le suivant l'attrape, la perd...

 

Le match dure longtemps, d'un bout à l'autre du champ on entend le bruit des sabots qui martèlent le sol gelé, les cris des hommes, l'aboiement du chien, le hennissement des chevaux.
Les cravaches claques et des gerbes de neige sont expulsées par les montures au galop.
 

Nous reprenons la route



31/01/2014
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Ces blogs de Voyages & tourisme pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 23 autres membres